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Ouest-France le mardi 27 novembre 2012
La première pierre de la maison, destinée à accueillir les enfants suivis par le Sessad (Service d'éducation spéciale et de soins à domicile) de l'Institut médico pédagogique Le Cenro, avait été posée en février par l'association Le Cenro qui gère cet établissement.
Grâce à une construction à ossature bois, la bâtisse a pu être achevée en quelques mois, et le service a pu en prendre possession fin août. Entre-temps, l'équipe pluridisciplinaire regroupant des psychiatres, psychomotriciens, orthophonistes, psychologues, accueillait les enfants dans le local de fonction de l'ancienne gendarmerie.
Une nouvelle maison de 270 m 2
L'inauguration de cette nouvelle structure a réuni jeudi soir de nombreuses personnes autour de Joël Gascoin, président de l'association Le Cenro et de Jean-Claude Payrault, directeur du site : élus, directeurs d'établissements scolaires, parents...
Brigitte Rabault représentait la Maison départementale des personnes handicapées. Agréé et financé par l'Agence régionale de santé, le Sessad suit à présent 35 enfants et jeunes adolescents âgés de 3 à 16 ans, présentant une déficience intellectuelle associée ou non à des troubles envahissants du développement, dont l'autisme.
L'objectif a indiqué Jean-Claude Payrault est « de soutenir l'enfant dans son épanouissement personnel et dans sa relation au monde qui l'entoure et notamment dans son environnement scolaire, social et familial. »
L'équipe rencontre les enfants dans quinze établissements scolaires dans un périmètre déterminé du Sud-Loire et sur leur lieu de vie, dans le cadre du sport. Avec cette nouvelle maison, les professionnels disposent de 270 m 2 regroupant des bureaux des salles d'activités et une cuisine pédagogique.
Cette construction a été édifiée avec le concours du cabinet Créa architecture et de la coopérative Macobois de Saint-Père-en-Retz, sur un terrain appartenant à Nantes Métropole. Le coût s'élève à 350 000 €.
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Ouest-France le 23-11-2012
Rodolphe Amailland, conseiller général du canton de Vertou- Les Sorinières réagit aux propos du maire des Sorinières.
Après l'annonce de l'implantation d'un nouveau collège à Vertou plutôt qu'aux Sorinières, ville candidate, Rodolphe Amailland, conseiller général du canton de Vertou-Les Sorinières, réagit aux propos du maire des Sorinières Christian Couturier (Ouest-France de mercredi 21 novembre) sur le dossier du nouveau collège public dans le secteur de Vertou. « J'ai toujours considéré que la commune des Sorinières était légitime à accueillir un collège, explique-t-il. Pour autant, le Département a décidé, au regard de la qualité du dossier déposé par l'ensemble des parties prenantes, de choisir le site proposé par la commune de Vertou. » Depuis la décision du conseil général d'inclure Les Sorinières dans le périmètre d'étude, Rodolphe Amailland dit s'être « toujours préoccupé, dans l'intérêt général, du sort des élèves soriniérois ». [...]
Le conseiller général du canton de Vertou-Les Sorinières « regrette que Christian Couturier n'ait pas travaillé avec la communauté éducative dans son ensemble, les maires des cinq autres communes concernées et les deux conseillers généraux qui ont travaillé de concert obtenant une décision faisant consensus. » Avant de conclure : « Il reste à déterminer la future carte scolaire, le périmètre de recrutement de ce futur établissement. Nous serons extrêmement attentifs aux intérêts des enfants soriniérois. Le conseil général examinera avec précision à quel collège les enfants des Sorinières doivent être rattachés : Vertou, Rezé... Il convient de s'interroger sur la pertinence d'associer Les Sorinières au périmètre du futur collège de Vertou et de veiller à ce que la communauté éducative, les parents d'élèves et la Ville des Sorinières soient associés aux décisions prises sur ce sujet. »
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Ouest France - mercredi 21 novembre 2012
« Quand on envisage de construire un collège dans une commune, c'est pour répondre à un besoin », indique Christian Couturier, maire : « Aussi, début novembre, j'ai écrit au président du Conseil général pour renouveler la demande d'études prospectives démographiques, permettant de savoir où habiteront les futurs collégiens d'un secteur large autour de Vertou et des Sorinières. Actuellement, les effectifs du collège de Petite-Lande à Rezé sont surchargés, comme ceux du collège d'Aigrefeuille, ce qui n'est pas le cas des collèges de Vertou. La question méritait donc d'être étudiée. En conséquence, je demandais de reporter le choix du site. »
Jeudi dernier, le président du Conseil général, Philippe Grosvallet, a dévoilé son choix du site de Vertou. Christian Couturier trouve y voit une « décision prématurée » qui « évite l'opposition d'un certain nombre de parents et d'enseignants et de mes quatre collègues maires concernés par le secteur actuel. »
Le maire dénonce une « attitude partisane » de Rodolphe Amailland, conseiller général du canton de Vertou qui s'est félicité du choix de Vertou. « Peut-il encore se présenter comme défenseur des familles sorinièroises et des intérêts de la commune ? », demande Christian Couturier.
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Réforme des rythmes scolaires : « sur deux ans »
Le président de la République a par ailleurs annoncé que la réforme des rythmes scolaires « s’étalera sur deux ans », en réponse à l’inquiétude de nombreux élus.
Avec la fin de la semaine de quatre jours, « les communes auront de nouvelles charges à supporter alors que leurs ressources ne progressent plus », avait souligné Jacques Pélissard (UMP), président de l’Association des maires de France.
« Je suis d’accord avec ce que vous me proposez : cette réforme s’étalera sur deux ans, a promis François Hollande. Ceux qui veulent le faire pour (la rentrée 2013) pourront le faire, les autres » pourront mettre en œuvre la réforme à la rentrée 2014.
Une aide de 250 millions d’euros sera débloquée pour les collectivités qui mettront en œuvre la réforme en 2013. « Je pense aux communes rurales et aux villes les plus en difficulté. »
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