• Vincent Peillon a demandé aux enseignants d’alléger la liste de fournitures scolaires pour la prochaine rentrée, afin d’épargner le budget des familles et de réduire le poids des cartables.

    Le ministre de l’Education nationale invite ainsi « les équipes éducatives à prêter une attention particulière aux listes de fournitures qu’elles demandent aux parents ». C’est ce qu’on lit dans une circulaire diffusée jeudi par son ministère.

    « Préserver le pouvoir d’achat des familles »

    La circulaire « vise à préserver le pouvoir d’achat des familles les plus modestes en permettant une meilleure maîtrise des dépenses de rentrée », est-il écrit.

    « La constitution de listes cohérentes permet également de réduire le poids des cartables », poursuit le texte.


  • Afin de remercier l'association de sa participation financière afin de diminuer le coût du séjour, les CM2 ont gentiment envoyé une carte postale lors de la classe transplantée :

    Carte postale des CM2 -


  • Laissons les enfants s'ennuyer


  • L'an dernier les grands arbres du petit bois Derouet ont séduit beaucoup  de jeunes adeptes du grimp'arbres.

    La septième édition de Sportons nous bien se déroulera le samedi 1 er juin à l'ancien stade de football de la rue des Sports. Le service des sports de la Ville propose aux habitants de venir découvrir des sports de plein air, qu'ils n'ont pas l'habitude de pratiquer tout au long de l'année.

    La grande nouveauté de cette année est une activité BMX. Des spectacles de cette discipline avec démonstrations trail, figures, free style sur un parcours dédié avec des bosses artificielles montées sur le terrain en herbe sont proposés.

    La possibilité est offerte aux intéressés de s'exercer aux acrobaties avec vélos et casques à disposition. Les autres activités à l'affiche sont le parcours aventure avec une structure qui regroupe différents ateliers d'un parcours accrobranche.

    Le grimp'arbre permettra de se hisser tout en haut des grands arbres du bois Derouet., le golf, le tir à l'arc pour tester son adresse et pour ceux qui se veulent plus cool, la balade en poney dans le petit bois.

    Cette manifestation est gratuite, ouverte à tous adultes et enfants. Nicolas Grosseau et le service des sports donnent rendez-vous à l'ancien stade de football au 57, rue des Sports.

    Contact. Service des sports de la mairie 02 40 13 00 05 ou sport@ville-sorinieres.fr


  •  Le harcèlement peut toucher tous les enfants. Avec internet, il dépasse surtout le simple cadre de l’école.

    Éric Debarbieux, délégué ministériel à la prévention et à la lutte contre les violences en milieu scolaire, évoque les violences à l’école et, plus particulièrement, le harcèlement entre élèves.

    ENTRETIEN

    Comment peut-on lutter contre la violence scolaire ?

    En France, on a longtemps voulu voir la violence à l’école comme un problème d’intrusion extérieure. On plaçait des caméras et des policiers à la porte. Or on sait que le problème est à l’intérieur de l’établissement.

    Ce qui a avancé, et c’est très important, c’est qu’il ne faut uniquement s’y attaquer par l’aspect sécuritaire. Cet aspect est très important. Il faut travailler avec les policiers et les gendarmes.

    Mais on sait que 98 % des violences verbales contre les personnels et contre les élèves se passent dans l’établissement avec des gens qui se connaissent. On ne pourra pas traiter ces questions sans réfléchir sur ce qu’est le climat scolaire, sans former les personnels.

    La violence à l’école, on ne peut pas la traiter en prenant une décision et puis elle s’arrête. C’est quelque chose sur laquelle il ne faut jamais lâcher.

    Comment lutter plus spécifiquement contre le harcèlement ? Et, en particulier, son développement sur les réseaux sociaux ?

    La délinquance se concentre sur 5 à 10 % des établissements scolaires. Mais le harcèlement touche 10 % des élèves : environ 12 % dans les établissements dits sensibles ; 8 % dans les autres.

    Il y a eu une prise de conscience que cela existe. Agir contre le harcèlement, c’est un message positif.

    Internet : c’est une dimension supplémentaire. Les jeunes, qui sont harcelés par Internet, le sont à l’école. Mais là où ça change tout, c’est que le harcèlement à l’école s’arrêtait quand on rentrait chez soi. A 6 h le soir, on avait la paix. Là, non. A 10 h, à 2 h du matin, dans leur chambre, les jeunes reçoivent des messages parfois très durs.

    Cela change tout car il y a la répétitivité. Là, ni l’école ni les familles ne peuvent traiter cela seuls. Il faut que tous les adultes agissent.

    Internet donne un sentiment d’impunité au harceleur, un sentiment de toute puissance. Internet complète son arsenal.

    C’est récent. Avant l’explosion de la téléphonie portable, cela n’existait pas.

    C’est le revers de la médaille d’Internet, qui est un outil formidable. Il faut en avertir les enfants.

    Le site de la campagne « Agir contre le harcèlement » a reçu des dizaines de millions de connexions de jeunes. On peut toujours se connecter.

    On essaie de former les enseignants en expliquant ce qu’est la cyber violence ; le sexisme… Comment en parler aux enfants ? On travaille avec des associations, avec des pédopsychiatres, avec des spécialistes…

    On a pris conscience que cela existe. Maintenant, il faut qu’on progresse sur la prise en charge les victimes. Et une prise en charge sur le long terme.

    Faut-il que ces questions soient au programme des futures écoles supérieures du professorat et de l’éducation ?

    Il est certain que la sensibilisation au harcèlement et la gestion du conflit sont des points essentiels de la formation initiale et continue. Cela a été rappelé par Vincent Peillon, ministre de l’Education.

    Mais il faut également former les formateurs. On n’y pense pas toujours mais c’est important. On est en train de créer une équipe de plusieurs dizaines de personnes, des professeurs de maths, de lettres, des conseillers principaux d’éducation (CPE), par forcément des psychologues, partout en France. Ils iront ensuite à la rencontre de leurs collègues professeurs.






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