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    La Semaine bleue intergénérationnelle s'adresse aussi aux élèves des écoles.



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    Dans le cadre de sa campagne « agir contre le harcèlement », le ministère de l'éducation nationale a lancé lors de la rentrée scolaire le prix « Mobilisons-nous contre le harcèlement » à destination des enfants et des jeunes de 8 à 18 ans. Un concours alliant le ludique à l'utile.

    Mercredi dernier, l'école Yves-Duteil de Juvigny-sous-Andaine participait à une opération sur ce même thème. Vincent Kremer-Génin directeur de l'école avec ses élèves de CM1 et CM2 intervenait et expliquait ce phénomène du harcèlement. il a rappelé en quoi cela consiste, comment cela se manifeste à l'école en particulier, les conséquences d'un tel acte, comment on peut réagir et les moyens d'action.

    Suite à cette partie théorique, l'après-midi était réservé davantage à la réalisation d'un clip sur les outils de prévention et au montage d'un scénario et de saynètes en vue du concours proposé par le ministère.

    Les objectifs de cette opération sont axés principalement sur la sensibilisation des enfants et des adultes au harcèlement à l'école. Il s'agit de « donner la parole aux enfants en les rendant acteurs de la prévention » et d'inciter à la mise en place de projets dans les écoles, dans les différents établissements et dans toutes les structures concernées.


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    Plusieurs maires refuseront d'appliquer, en 2014, la réforme des rythmes scolaires. Ils mettent surtout en avant des questions de coûts.

    Cinquante-cinq maires, essentiellement de droite ou sans étiquette, regroupés en un collectif, n'appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires « en l'état » à la rentrée 2014. C’est ce qu’a indiqué ce mardi le maire d'Elancourt, Jean-Michel Fourgous (UMP).

    L'édile de cette commune des Yvelines (27 000 habitants) avait lancé en octobre une pétition contre la loi Peillon, et a été rejoint par d'autres communes, majoritairement en Ile-de-France, dont Courbevoie, Levallois-Perret, Massy, Saint-Maur-des-Fossés, mais aussi Cannes et Mâcon pour les plus importantes.

    « On n’appliquera pas cette réforme tant qu’on ne saura pas combien ça coûte »

    Les maires de ce « Collectif contre la réforme des rythmes scolaires » ont « pris leur décision : ils n'appliqueront pas la réforme en l'état », a expliqué Jean-Michel Fourgous lors d'une conférence de presse, soutenu par Valérie Pécresse, députée UMP des Yvelines et chef de file de l'opposition régionale en Ile-de-France.

    « Quand on voit l'insatisfaction que ça dégage chez les parents, les enseignants, les animateurs, et devant l'échec de nos collègues qui sont partis dès la première année, on arrête. Et on n'appliquera pas cette réforme tant qu'on ne saura pas combien ça coûte avec une étude neutre, contradictoire », a poursuivi l'élu des Yvelines.

    Le problème du coût

    Il évalue à environ 350 euros par enfant le coût - soit un montant global de 2 milliards d'euros - particulièrement élevé pour les villages ruraux, dépourvus d'infrastructures et de desserte.

    Début octobre, l'Association des maires de France (AMF) avait, elle, chiffré à « entre 600 et 800 millions d'euros » en année pleine le surcoût généré par la réforme.

    « Si ça détériore les résultats scolaires… »

    « Comme Vincent Peillon est sur le départ, nous demandons un rendez-vous à François Hollande », a déclaré Jean-Michel Fourgous.

    « Combien ça coûte ? Qui paie ? Et puis surtout, à quoi ça sert vraiment ? Si ça détériore les résultats scolaires, il en est hors de question ! » : voilà les « trois questions » que Jean-Michel Fourgous veut exposer au président de la République.






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