• Quatre jours et demi : 25 % des élèves en septembre

    Ouest France le samedi 30 mars 2013
     
    Seulement 20 à 25 % des écoles primaires publiques reviendront à la semaine de 4,5 jours dès la rentrée a reconnu, hier, le ministère de l'Éducation nationale. Soit entre 1,2 et 1,5 million d'élèves sur 5,7 millions. Les décisions des mairies ne comptabilisent pas les 895 000 élèves des écoles privées sous contrat. Celles-ci appliquent elles-mêmes la réforme.

    Les 24 000 maires qui ont une école dans leur commune devaient choisir avant le 31 mars. Paris, Grenoble, Dijon, Clermont-Ferrand, Limoges, Tours ou Metz franchissent le pas. Mais la grande majorité attend. C'est le cas de toutes les grandes villes dirigées par l'UMP : Marseille, Nice, Bordeaux, Toulon, Le Havre... Ainsi que plusieurs dirigées par le PS : Lyon, Lille, Montpellier, Strasbourg, Amiens...

    Vincent Peillon, ministre de l'Éducation, souhaitait qu'un enfant sur deux profite de cette réforme dès 2013. Pari manqué. Les 250 000 millions d'euros d'aides de l'État n'ont pas suffi à vaincre les réticences. Car ce retour à la semaine de 4,5 jours, supprimée en 2008, suppose que les mairies accueillent les élèves après la fin des heures de cours. Soit par du personnel municipal, soit par des associations. L'association des maires de France avait chiffré la dépense : entre 1 000 et 1 500 € par an et par enfant.


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