• La municipalité a accepté de nous recevoir pour écouter nos doléances face à ce problème.

    Sa réponse n'évolue pas : il n'y aura qu'un 1/2 temps ATSEM pour chaque classe de Grande Section.

    Malgré notre mobilisation auprès de l’Inspection, malgré nos arguments pertinents avancés en réunion avec les adjoints municipaux, malgré nos efforts pour sensibiliser la presse, malgré votre large soutien en signant la pétition, malgré notre appui auprès des enseignants… Les choix budgétaires de la municipalité l’obligent à prendre une demi-décision :

    > à une ATSEM sera engagée pour accompagner l’enseignante sur les temps d’apprentissage du matin (15 h / semaine)

    > à cette même personne encadrera aussi les enfants pendant la cantine et les TAP (Temps d’Activités Périscolaires) (16h / semaine)

    Cette décision montre que la mairie a fait un effort, mais il reste insuffisant : l’enseignante devra faire sans ATSEM tous les Après-midi ! La même organisation sera mise en place à l’école publique de La Tilleulière.

    L’APESOR restera évidemment vigilante sur l’organisation de l’année prochaine, et continuera à demander une ATSEM à temps plein pour la classe de Grande Section. Nos enfants méritent de meilleures conditions d’apprentissage !

    D'autres sujets en lien avec l'organisation des TAP ont également abordés afin d'en améliorer son fonctionnement.


  • 2 classes dans les écoles maternelles de la commune sont officiellement ouvertes par l'Inspection... Mais la municipalité n'envisage pas d'engager 1 ATSEM pour chaque classe.

     


  • Benoît Hamon, le 24 avril.

     

    Le 2 avril 2014, Benoît Hamon, 46 ans, s’installait au poste de ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Sa première décision porte sur les rythmes scolaires, le sujet qui a empoisonné son prédécesseur. Si le nouveau ministre s’inscrit dans la droite ligne de Vincent Peillon, dont il dit souhaiter poursuivre le travail, il met dès aujourd’hui l’accent sur une école qui corrigerait les inégalités de naissance.

    Le Monde : Vous êtes très attendu sur la réforme contestée des rythmes scolaires. A quel compromis êtes-vous parvenu ?

    Benoît Hamon : Je suis attaché à la phrase de Gambetta : “il ne s'agit pas de reconnaître des égaux, mais d'en faire”. Toute mon action vise à combler le gouffre entre l'incantation égalitaire des discours et l'âpre réalité que nous constatons : l'école française est aujourd'hui la plus inégalitaire de l'OCDE. J'arrive à un moment où il reste à convaincre que ces nouveaux rythmes scolaires visent à mieux faire réussir les enfants. C'est l'une de mes tâches. J'écrirai en ce sens une lettre aux familles.

    En même temps, je ne suis pas dans le déni des difficultés de mise en œuvre. Avec le premier ministre, Manuel Valls, nous avons décidé d'assouplir le cadre réglementaire pour qu'il s'adapte aux expérimentations du terrain, et pas l'inverse. C'est pourquoi nous présentons un projet de décret offrant la possibilité d'expérimenter des rythmes scolaires plus souples, qui n'entraient pas dans le décret du 24 janvier 2013, à condition qu'ils soient conçus pour l'intérêt de l'enfant.

    Ce que je veux, c'est permettre à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de bien apprendre, de mieux apprendre à l'école, et donc de pouvoir réussir.

    Concrètement, quelles expérimentations seront possibles ?

    Je ne négocie pas l'intérêt général. Aussi, dans tous les cas de figure, les cinq matinées de classes seront obligatoires. Durant ces matinées seront concentrés les apprentissages fondamentaux car ces temps correspondent aux pics de concentration des enfants. Tous les spécialistes le confirment.

    En revanche, il sera désormais possible de regrouper les activités périscolaires sur un après-midi par semaine, ce qui permettra aux maires, notamment en milieu rural, de faciliter l'organisation des activités périscolaires et de faire des économies d'échelle, par exemple en construisant des partenariats au niveau des communautés de communes. Il sera aussi possible d'alléger les semaines [de 24 heures de classe] en raccourcissant les vacances scolaires. Ces aménagements devront correspondre à un projet éducatif cohérent et être validés par le rectorat.

    En même temps que ce décret complémentaire vous présentez un projet de circulaire....

    Elle précise les modalités d'entrée dans le dispositif d'expérimentation. Les recommandations sur les spécificités des maternelles, qu'il faut prendre en compte.

    Dans quelles conditions des communes prêtes sur un projet pourront-elles revenir dessus ?

    Il faut bien comprendre que ce texte n'est pas une incitation à reprendre leur copie pour les 94 % de communes qui ont déjà déposé un dossier. Pour changer, il faudra que le maire et l'école s'entendent sur un nouveau projet qui réponde au cadre expérimental.

    Vous confirmez que tous les enfants de France seront aux nouveaux rythmes à la rentrée ?
    100 % des enfants de l'enseignement public le seront. Il n'y aura pas de report. Les aménagements que nous proposons répondent aux difficultés d'organisation que nous font remonter certains acteurs locaux. Les textes définitifs seront présentés début mai dans les instances paritaires

    Seuls les enfants scolarisés dans l'enseignement catholique resteront aux quatre jours ?

    Je ne doute pas que l'enseignement privé se mettra dans le sillage de l'enseignement public. Je rencontrerai prochainement ses représentants, nous en discuterons.

     


  • Le problème de stationnement a été sujet à discussion lors du dernier conseil municipal :

     

    Conseil : les problèmes de stationnement près des écoles  

    Ce n'était pas à l'ordre du jour du conseil municipal du jeudi 6 novembre. Néanmoins, Christian Couturier, maire, a accepté que David Burnaud de l'opposition S'investir ensemble, pose la question du stationnement : « Depuis la rentrée scolaire, la problématique de la sécurité des enfants, de la circulation et du stationnement autour des écoles, préoccupe l'ensemble des parents. Elle pose des problèmes récurrents à l'entrée et sortie des enfants, notamment, rue des Écoles. De plus, des voitures stationnées le long du parcours du Chronobus encombrent les places de stationnement près des commerces, souligne David Burrnaud. Il nous semble nécessaire que ce sujet soit pris à bras-le-corps, pour trouver des solutions à long terme. Comptez-vous mettre rapidement ce sujet à l'ordre du jour du travail des commissions compétentes ? Pour notre part, nous sommes prêts à participer à cette réflexion et à apporter des propositions concrètes. »

    Réponse du maire : « Le problème n'est pas nouveau ! Nous avons cependant constaté une aggravation du stationnement anarchique et dangereux près de l'école de la Tilleulière. Parmi les explications, il faut noter l'augmentation du nombre d'enfants en maternelle de la Tilleulière. En revanche, on constate un manque de civisme des automobilistes. » Il ajoute : « La montée en puissance du transport en commun avec le C4 amène un accroissement du stationnement à la journée en centre-ville, près des écoles et des commerces. Nous allons poursuivre la réflexion engagée avec Nantes métropole, en 2011, sur l'accessibilité. Une réponse possible est d'étendre la zone bleue. Il est aussi nécessaire d'inciter les utilisateurs du C4 à stationner sur le parking P + R de la rue des Papillons. Nous allons mener une campagne de sensibilisation auprès des usagers, en 2015. Nous veillerons à une rotation plus importante, qui nécessitera, pour certains résidents, d'utiliser leur stationnement personnel au lieu de l'espace public qui ne leur appartient pas. Le partage de l'espace public est une question de solidarité et de respect des valeurs auxquelles nous sommes attachés. »

    Actuellement, la majorité des véhicules affluent depuis l'échangeur du Taillis par la rue de Champ-Fleuri. Malheureusement, la construction du parking P + R, prévu dans cette rue, prend du retard. « Le projet est plus coûteux que prévu, dû aux contraintes de l'existence d'une conduite de gaz ! »


  • Après discussion, le bureau de l'APESOR apporte son avis sur ce problème :